Mal voyants et mal palant
Peut-on confier la Région à un mal voyant ? Telle est la question qui se pose aux électeurs guadeloupéens. La réponse est oui. C’est déjà le cas. Et même un mal voyant peut voir les dégâts.
Martin Luther King disait : « Tout le mode est grand, car tout le monde peut servir ». C’est dire qu’il ne me vendrait pas à l’esprit de prôner la discrimination sur la base du handicap. N’importe quel maire qui a prouvé qu’il est un handicapé de la gestion des affaires publiques, sur la base d’un certificat médical établi par les docteurs de la Chambre régionale des comptes est malgré tout fondé à vouloir être président de la Région. En plus, c’est la démocratie qui le veut. Enfin, en troisième lieu, nous avons la preuve que c’est faisable, puisque c’est le cas avec le président de la Région en fonction pour quelques jours encore. Preuve de sa cécité, il n’a pas vu arriver le mouvement social alors qu’ils étaient soixante mille dans la rue et encore beaucoup plus, dans les starting block, devant leur télé. Toto alla même jusqu’à acheter un package comprenant voyage en avion privé et excursion touristique « Protestation sociale en Amazonie », à Cayenne, tant il était persuadé que sous son règne de déspote mal éclairé, le peuple baignait dans l’opulence et la béatitude, comme lui, sa famille, ses « frères et sœurs, parents, amis et alliés », depuis qu’il a été élu. Heureusement que Toto ne conduisait pas un camion 35 tonnes en janvier, car il aurait pulvérisé le record de l’accident de Roujoul en écrasant des dizaines de mères de familles, de demandeurs d’emploi et de Rmistes. Surtout qu’à mon avis, les vigiles de la « Sécurité LKP » auraient sauté sur le trottoir en voyant le camion fou de Lurel, rempli à ras bord d’octroi de mer sur l’essence. C’était l’explosion assurée avec le mélange de vapeur d’essence et de taxes régionales. Lurel est un aveugle récidiviste. Il a donné, lui et son copain Gillot, 50€ pendant un an. Sauf qu’il a fallu un malpalan comme moi pour dire qu’ils s’étaient fait couillonner par l’Etat. Où est le « diplôme de préfet » de Lurel, tant vanté par ses supporters ? Qu’il le montre, et je me charge de le faire entrer au Musée d’Art Moderne de New-York, au titre de pièce unique, ayant la valeur en millions de Dollars d’une œuvre de Basquiat, d’Andy Warhol ou de Jackson Pollock. Moi, Malpalan, je dis qu’il n’existe aucun diplôme qui permet d’être préfet. Comment Toto et son Jako muet se sont-ils faits couillonner ? Sur les 50€ qu’ils ont versé en 2009, l’Etat allait en récupérer une partie sous forme d’impôt sur le revenu courant 2010. Lurel, mon plus fidèle lecteur, dans 7 Mag comme sur mon blog, a été mon porte parole depuis six mois, notamment au Parlement, où je n’ai pas le temps de me rendre personnellement. Le Gouvernement a dû donc plier et défiscaliser le RSTA. Alors Toto, qu’est-ce qu’on dit ? Merci ! Merci chien ? Non, merci Alain. J’ai pas entendu. Merci Alain.