Le cas RFO
Faut-il supprimer RFO Guadeloupe devant le constat de faillite de la période préélectorale, qui vient confirmer une inaptitude que le conflit social avait déjà mis en lumière? La question se pose.
RFO radio et télévision ont décidé de se départir de toute réserve et de couvrir les élections de manière commerciale. Ainsi, le service public diffuse des spots pour des collectivités, alors que le recours à des procédés publicitaires est proscrit en période préélectorale par le code électoral.
Le président de Région dispose d'un traitement de faveur qui dépasse toute mesure. Et les médias pensent qu'ils n'ont aucune responsabilité dans l'équilibrage qu'il y a lieu d'opérer dans ce situations.
Il y a un bon moyen d'informer la population, c'est d'ouvrir un débat sur la compagne électorale et les débordements juridiques auxquels elle donne lieu au quotidien. RFO est bien placée pour en prendre l'initiative. Elle dispose de consultants qualifiés qui interviennent habituellement sur ses antennes. Que les spécialistes du Cenntre d'Analyse Géopolitique Internationale (CAGI) par exemple, viennent nous expliquer ce qui est légal et ce qui est illégal. Au passage, le CAGI pourra nous aider à approcher la notion d'équité en expliquant pourquoi l'Université a décidé d'entendre cinq candidats désignés avant la période de dépôt des candidatures, en laissant de côté d'autres candidats déclarés ? Il y a a finalement 9 candidat, dont un certain nombre que l'Université a décidé d'avantager par rapport aux autres. A moins que ce soit l'inverse. Invité à présenter sa vision des perspectives pour la Guadeloupe, Lurel a philosophé, juste un peu trop, confirmant qu'il n'avait rien à dire sur l'avenir de la Guadeloupe. Je n'ai pas eu le plaisir d'entendre Plaisir. Et Jalton s'est défilé à la dernière minute. Lui, l'avenir de la Guadeloupe ne l'intéresse même pas. Il fait de la politique à l'ancienne. Pour Eric Jalton, la vérité en politique est plus dans les bars qu'à l'Université. Il reste à RFO quelques jours avant la campagne officielle pour faire cette opération vérité en forme de mea culpa. Sinon, advienne que pourra.