Le complot médiocratique

Publié le par Alain Lesueur

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(Affiche photographiée à Pointe-Noire)
Le candidat sortant a mis en en place un vaste complot contre la Guadeloupe, au profit de sa réélection, des sa famille, des ses amis, de ses associés, des ses obligés, voire de ceux qui le tiennent à la gorge. Dans ce qui est une véritable association de malfaiteurs, on ne recule devant rien. Seul compte le fait de se maintenir au pouvoir et de partager les prébendes.
Nous voilà à la fin de la campagne électorale des régionales. Il y a six mois, personne n’aurait parié un centime d’euro, que la liste qui ferait l’événement durant la campagne officielle serait Guadeloupe Demain. C’est nous qui avons fini par donner le ton de la campagne.
Nous sommes aujourd’hui, la quatrième liste à pouvoir obtenir 10% au premier tour.
Après nous avoir considéré comme quantité négligeable, les médias ont bien été obligés de reconnaître leur erreur. On nous défavorise, mais on nous craint désormais.
Aucune liste ne devrait dépasser de beaucoup les 30% au premier tour. Les suivantes seront vraisemblablement un peu au dessous et un peu en dessous de sous la barre des 20%. Nous serons donc dans le peloton, en compagnie des trois listes données favorites au départ.
Nous avons réussi l’exploit de rendre cela possible, en dépit de l’hostilité des médias, puis de leur opposition. Nous sommes descendus sur le terrain et avons rencontré la population.
Et lorsque la campagne officielle a commencé en mars, notre liste fut une révélation pour la Guadeloupe. La certitude qu’aujourd’hui ou demain, cette liste ira loin, car elle est dans le vrai. C’est une petite liste qui a apporté un candidat tête de liste qui sort du lot des prétendants et le seul projet global et cohérent pour la Guadeloupe.
Le seul débat télévisé, saboté par RFO et l’ineffable Rayapin, au milieu du brouhaha des autres, a confirmé la stature présidentielle du candidat de Guadeloupe Demain, concentré sur deux éléments du débat, à savoir le bilan catastrophique du sortant qui nous a conduits à la crise, et notre projet, précisément pour sortir la Guadeloupe de la crise.
A 24 heures de la fin de la campagne électorale, la population a compris deux choses.

La première, c’est qu’il faut tout faire pour que nous soyons au second tour de cette élection régionale. Elle veut que nous restions dans la course car elle veut nous voir siéger à la Région.
La deuxième chose dont elle est convaincue, c’est qu’au deuxième tour, elle va ainsi pouvoir choisir un vrai président.
Choisira-t-elle Lurel ? Vraiment s’il n’y a rien d’autre sur le marché. Or, nous serons là.
Choisira-t-elle Jalton ? Même les Abymiens préfèreraient qu’il reste à la mairie. Choisira-t-elle Aldo ? On ne sait même pas si il est candidat ou une poupée russe, avec un autre candidat à l’intérieur..
La conclusion est donc simple.
Le deuxième tour sera en réalité une élection présidentielle. Sera donc élu, celui qui fait aux yeux de la population le meilleur président de Région.


Que se passe-t-il depuis le début de cette phase finale de la campagne ?
Qu’a révélé le débat télévisé aux yeux de toute la population ?
La conspiration des médiocres dévoile son visage anti démocratique devant la menace pour eux, d’un changement de vision de la population et la naissance d’une espérance chez elle. Percé à jour dans l’irresponsabilité d’une politique de récession volontaire, perverse pour la Guadeloupe, incapable de présenter une vision pour le pays, le sortant s’appuie sur des véritables armes de guerre pour conduire une campagne contre le peuple. Ces armes sont
1. L’escroquerie intellectuelle. 2. L’argent qui salit tout. 3. Un contrat maffieux avec une partie des médias. Et 4. La subversion pour pervertir la démocratie.
Tout cela, pour parvenir à son but unique, maintenir le sortant, lui, sa clique, et ses obligés au pouvoir, coûte que coûte. Et surtout quel que soit le prix à payer pour la population.

1. L’escroquerie intellectuelle est à la base de la politique luréliste. L’exemple de l’excédent de gestion de 2009 est éclairant. Il fait comme si cela faisait de lui un bon gestionnaire. Il sait pertinemment qu’il n’en est rien.Un excédent, cela signifie en réalité que vous avez prélevé trop de recettes par rapport à vos besoins. C’est donc une erreur de prévision. C’est donc un acte de mauvaise gestion. L’acte de saine et bonne gestion aurait été de baisser l’impôt.

Mais comme Lurel est bavard et vantard impénitent, il en dit trop sans s’en rendre compte. Il a donné lui-même l’explication. Son excédent dit-il, il le doit aux chantiers qui ont été arrêtés en 2009 par le fait de la grève. Il avoue donc deux choses. En 2005, il a soit disant rétabli les finances régionales, mais c’est en stoppant les chantiers, créant les prémices de la crise. Ensuite, il avoue que son excédent, est une très mauvaise nouvelle pour la Guadeloupe. Ces 45 millions correspondent à des salaires non versés, à du pouvoir d’achat perdu et à emplois supprimés dans le BTP.

2. Candidat des forces de l’argent, menant sa politique en fonction de leurs intérêt, avec une couverture de gauche, Lurel se prétend socialiste mais n’a aucune mesure de gauche à son programme. La débauche de moyens financiers est la principale caractéristique de sa campagne. Si elle n’a pas coûté 500 000 €, alors elle n’a rien coûté.

3. Le candidat sortant a un contrat à caractère maffieux avec certains médias de l’audiovisuel qui sont payés par la Région, font la propagande du candidat avec l’argent public, alors qu’ils sont réputés être indépendants aux yeux du CSA, qui les autorise à émettre.

S’agissant du service public de l’audiovisuel, il n’a respecté aucune recommandation du CSA, ni celle relative au pluralisme de l’information, ni celle qui concerne la période électorale. Par ailleurs, des journalistes, à titre individuel, ont des relations d’argent avec des collectivités, qui sont incompatibles avec la déontologie de leur métier, mais aussi avec leur qualité d’agent du service public. La faute professionnelle semble être le jogging quotidien des journalistes de RFO.

4. Le candidat sortant mène une campagne de subversion puisqu’il a recours à toutes sortes d’irrégularités pour parvenir à ses fins. Il a multiplié les actions prohibées, Vœux politiques, recours à la publicité, utilisation abusive du site Internet et d’autres moyens de la Région, détournés à des fins de propagande électorale. Il ne lui reste plus qu’à voler les urnes comme en 1950. Attendons demain. On nes ait jusqu’où peut aller l’association de malfaiteurs.

Il se trouve que Guadeloupe Demain, à son corps défendant, est au cœur de la stratégie de la sauve qui peut , de la stratégie de deuxième et dernière chance pour le candidat sortant.
Son scenario de hold up parfait était écrit. Il allait faire campagne sur trois piliers solides à ses yeux, sa compétence, son « bon bilan sans le présenter » et son programme vague de 2004. Ma candidature lui a interdit de vanter sa pseudo compétence supérieure par rapport aux autres candidats. Ila dû faire profil bas. Très vite, il a compris que son bilan catastrophe serait percé à jour. Créateur de la crise, il ne pourrait passer pour le sauveur qu’il disait ? Enfin, la présentation dès le mois de novembre d’un vrai projet l’a convaincu de ne pas insister sur le sien, qui a été distribué à la dernière minutes. Sans doute après quelques retouches, et des touches personnelles pour éviter de réaliser un copier coller à partir de notre projet.

La candidature de Guadeloupe Demain a été tout de suite perçue par le sortant comme une arme fatale braquée sur lui. D’où une stratégie de riposte immédiate en plusieurs temps. Sept fois, avec ses complices, on a essayé de nous écarter.

En premier lieu, il fallait que ma candidature restât ignorée. Plus de deux mois se sont écoulés avant la simple annonce de ma candidature. RFO radio a réussi à ne jamais annoncer ma candidature aux informations. Les mêmes qui ont fait campagne contre moi, s’informaient auprès de moi, lorsque le besoin de savoir se faisait sentir pour faire leur travail.

Deuxièmement, il fallait discréditer le candidat. RFO radio m’a insulté par la voix de Gilbert Pincemaille, avant même d’annoncer que j’étais candidat, et avant de m’avoir interrogé.

En trois, il fallait m’interdire à tout prix de micro et de caméra. Je ne me suis exprimé que durant la campagne officielle pendant que les « petites candidatures » qui ne faisaient pas d’ombre au sortant étaient promues dès la fin 2009. Quarto. Il fallait tenter de nous empêcher de constituer et déposer notre liste de candidats. J’accuse Louisy, Bangou, Chalus, d’avoir mis en place des dispositifs destinés à délivrer tardivement les attestations d’inscription sur la liste électorale. Louisy devra être traduit devant un tribunal pour avoir empêché une candidature.

En cinq, il fallait faire service minimum pendant la période de la campagne officielle, soit 10 minutes par candidat et un unique débat à neuf, où chaque candidat disposait de huit minutes, et où un journaliste s’est comporté en animateur de vente du candidat sortant dans un super marché. On savait Monsieur Rayapin médiocre, je ne le savais pas ignoble jusqu’à la moelle.

Et de six, il fallait tricher délibérément dans l’organisation de la campagne médiatique et modifier les règles, sans préavis, à l’avantage du sortant. RFO a imposé des règles, puis ne les a appliqués qu’à certains, au préjudice des autres.

Enfin, septième coup tordu, il fallait un sondage maison, au bon moment, avec le résultat que voulaient ceux qui ont payé le sondage. L’objet de ce sondage est double. Montrer qu’il suffit aux électeurs de voler au secours de la victoire pour une élection du sortant au premier tour. Montrer que le seul candidat qui a surclassé le sortant, de la tête et des épaule, pendant la campagne, à la radio et à la télévision, n’a aucune chance de figurer au second tour. Et ainsi l’éliminer en raison du risque de déstabilisation, de danger qu’il représente pour le sortant.

Ce que révèle cette stratégie, c’est l’aveu par Lurel de sa vulnérabilité face à Guadeloupe Demain et à sa tête de liste. Ayant échoué à nous écarter de la candidature, il tente de nous écarter du second tour. Ma présence au second tour ne lui permet pas de fuir la confrontation.

La stratégie du sondage bidon du duo infernal RFO Lurel est vouée à l’échec.

Il ne sera pas élu au premier au tour. Son pari, c’est que l’annonce falsifiée de sa victoire déplacera 25% des voix des électeurs qui n’avaient pas envisagé de voter pour lui. Ainsi, il passerait effectivement à 50%, car son score réel aujourd’hui dans les intentions de vote culmine à 25 ou 28%. En réalité, ce type de stratagème ne déplace pas plus de 2% des votants. Lurel n’atteindra pas les 30%. Et au second tour, seul, isolé par sa propre stratégie suicidaire, il n’a aucune chance.

Les trois listes auxquelles le sondage accordent 85% des suffrages, n’atteindront pas 75%. Les petites listes pourraient donc se partager 20 à 25%. C’est dans ces 25% que se situent notre objectif, 15%.

Cela signifie que notre score serait 15 fois supérieur à celui donné par le sondage.

Qualistat risque d’entrer dans le livre Guiness des records en matière de bidonnage de sondage électoral.

Pour estimer le ridicule de ce sondage, il postule que dans toute la Guadeloupe, Notre liste n’obtiendra pas plus de suffrage, 1500, que ma liste aux élections municipales de 2008.


Pour Guadeloupe Demain, il n’y a donc rien de nouveau sous le soleil. Ce sondage ne change rien. Notre objectif est plus que jamais en vue. L’insistance de l’adversaire à montrer que nous n’existons pas est une stratégie qui révèle au contraire que nous représentons le danger principal pour lui.


Guadeloupe demain déstabilise la liste sortante comme Alain Lesueur déstabilise le candidat sortant. Lors du débat télévisé, ce dernier a encaissé tous les coups sans esquisser la moindre riposte, acceptant sans broncher la domination, notre analyse du bilan et la supériorité de notre projet.


Si nous sommes au deuxième tour, Lurel se pense perdu. C’est un scenario catastrophe pour lequel il n’a pas de stratégie de défense.

Même pour le désormais trop fameux débat de RFO, il s’est assuré qu’il serait assis du même côté de moi, et non pas en face.

Mais tout cela n’est pas l’essentiel.

L’essentiel, il est dans notre programme.

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LE RSTI


Dès le mois d’avril, sous notre présidence, la Région votera la création du RSTI de 200 € pour tous les pauvres, oubliés du Mouvement social.

La Région versera 25€. Le Conseil général, responsable de l’action sociale, qui a versé 25€ à des salariés du secteur privé ne pourra faire autrement que de suivre le mouvement.

Quant à l’Etat qui versera encore 100€ aux salariés pendant 2 ans, je vois mal l’argumentation qu’il pourra trouver pour ne pas répondre à trois demandes :

150 € pour les bénéficiaires du RSTI

15% de majoration des minimas sociaux

L’application du RSA au 1er juillet 2010


Je précise au passage que le candidat sortant, qui est aussi député et qui n’a pas le temps d’étudier ses dossiers, a déclaré à l’Assemblée nationale, que la Guadeloupe bénéficiait de mesures plus intéressantes que le RSA. C’est faux. Il le reconnaît puisqu’il réclame depuis qu’il a lu mes écrits, ce qu’il avait rejeté à l’époque.


Car voilà un président de Région, en place depuis six ans, et qui est obligé de répéter tout ce que dit un simple conseiller municipal. Après m’avoir lu, il est intervenu pour réclamer la défiscalisation du RSTA. Grâce à mes écrits, il a su ce qu’était la prime pour l’emploi, que les Guadeloupéens allaient perdre. Tout cela a été sauvé en décembre 2009. Des millions.

Voilà un président député de gauche qui, à propos des plus pauvres, soit se trompe sur leurs intérêts, soit les ignore car il n’a rien proposé pour eux, et ne propose rien aujourd’hui encore.

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LE PROJET

Pour son programme, c’est pareil. Les choses pertinentes sont un copier coller de notre projet.

Nous proposons un train, alors il monte à cocagne. Mais il fait comme ces supporters qui passent par un trou de la clôture du stade, même lorsque l’entrée est libre. Car nos idées, nous les partageons volontiers avec les autres. Mais il faut qu’il ait la décence de reconnaître qu’ils sont de simples passagers clandestins dans un train que nous conduisons et dont nous savons où il va car c’est nous qui savons où il faut mettre les rails, nous qui avons la clé de contact.


Pétri de contradiction, il nous dit qu’il a des armoires pleines d’études sur le train en question, mais en réalité, c’est dans le SAR qui n’est pas encore adapté, qu’il évoque l’éventualité de faire les études en question, qu’il n’a aucune intention d’entreprendre s’il est réélu. Autre illustration de cette présidence Pinnochio, basée sur des mensonges enfantins.


Pétri de contradiction, Lurel dit qu’il veut aussi un train, mais il argumente en disant que cela coûte 20 M€ par kilomètre et donc il laisse entendre qu’il est contre. Voilà un candidat qui est à la fois pour et contre le même projet. Un projet déterminant pour l’avenir de la Guadeloupe.


Son évaluation de 20 M€ n’a pas de sens. Tout dépend où passe le train. En deux minutes sur Internet vous trouvez des évaluations à partir de 300 000 € par kilomètre en rase campagne.

Par ailleurs, ce qu’il ne dit pas, parce qu’il n’a pas réellement étudié la question, c’est qu’en ville, un kilomètre d’autoroute coûte le prix de 10 km de voie pour tramway.


C’est aussi après avoir vu nos propositions qu’il envisage d’intervenir au niveau du collège, de l’école primaire, et de la maternelle. Il le dit, alors qu’il nous dise pourquoi ne l’a-t-il pas déjà fait depuis six ans qu’il est au pouvoir.


Si c’est Alain Lesueur qui doit dire tout ce qu’un président de Région doit faire pour répondre aux besoins de la Guadeloupe, pourquoi alors ce serait un autre qui serait chargé de faire des choses qu’il ne comprend pas forcément ? On cherche un vrai président de Région pour la Guadeloupe. Pas un échantillon. Cela tombe bien, je suis candidat aux élections régionales.


LES INTITUTIONS

Sur la question institutionnelle, le candidat sortant s’est enfermé lui-même dans un piège. Pour ne pas passer pour un conservateur, il a prôné l’article 73 renforcé. Cela figure en première page d’une édition du quotidien local. Mais lorsqu’il a vu que je préconise un moratoire, c'est-à-dire pas de consultation, ni de changement avant 2020, il a cherché partout une gomme pour effacer le mot « renforcé » sur son article 73.


Mais ce n’est pas une question de mot. Le candidat sortant va aujourd’hui plus loin que les Indépendantistes guadeloupéens. Eux acceptent la loi française, ils revendiquent même son application, en attendant le jour de l’indépendance.

Tandis que le candidat sortant lui, est en train de modifier des lois de la République avec ses amis du conseil régional dont il vient de remercier la moitié pour incompétence.

Il crée un établissement public de formation qui va concurrencer et faire fermer la moitié des organismes de formation de la Guadeloupe

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Il veut faire une loi en matière d’énergie. Il peut donc aussi créer un établissement public. Celui-ci va se substituer à EDF. Il peut donc recréer la SPEDEG. Et les Guadeloupéens vont revenir alors au temps où on payait l’électricité plus cher qu’en France. Belle perspective.


En réalité, le candidat sortant est en train de comploter avec Nicolas Sarkozy pour obtenir l’autonomie de la Guadeloupe, en contre partie d’économie pour le Gouvernement. Lui il aura tous les pouvoirs, avec l’assemblée territoriale en 2014, et la France gardera son argent de la solidarité nationale et la population sera dans une misère aggravée.


La Guadeloupe était déjà soumise aux risques cyclonique, technologique, sismique. Lurel est un risque politique majeur pour la Guadeloupe.

Lurel est entrain d’instaurer l’autonomie en catimini.

Jalton, entouré d’indépendantistes, veut l’instaurer, sans catimini.


Et quel est le plat de lentilles pour lequel le candidat sortant est prêt à vende la Guadeloupe comme on vend un lotissement ? Son plat de lentilles, c’est un poste ministériel à la place de la pauvre Marie-Luce qui s’est comportée en Bécassine, la première fois qu’elle est sortie sans sa maman pour lui tenir la main.

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LA CARAIBE

Je n’ai pas parlé des relations avec la Caraïbe. Nous voulons nous comporte comme un Etat à la place de la France. En réalité, cela revient à représenter la France, à condition de dire à la virgule près la position de la France. C’est un travail de Jako sans intérêt.


En revanche, nous laissons mourir Montserrat que nous voyons à l’œil nu.

Nous nous précipitons à Haïti. Nous nous ridiculisons en envoyant une équipe de RFO Guadeloupe, une de RFO Martinique, une de RFO Guyane pour faire les mêmes reportages de l’équipe de RFO Paris, de France 2, TF1 et CNN. Mais on n’a pas vu une image de Montserrat dont nous avons reçu les cendres.

Ce qui devrait nous interpeler, c’est que si la Guadeloupe avait construit ne serait-ce qu’une école primaire à Léogane, elle aurait été anti sismique, et des dizaines d’écoliers ne seraient pas morts.


Nous proposons l’opération « une île une école ». Dans tous les Etats où les besoins ne sont pas satisfaits, nous décidons d’en choisir une et d’y construire une école primaire. Les crédits seront votés par la Région, avec le concours d’autres collectivités qui voudront se joindre à l’opération. C’est un entreprise Guadeloupéenne qui sera désignée pour encadrer l’opération. Une entreprise locale sera chargée de la réalisation. Des stagiaires Guadeloupéens seront formés sur ces chantiers, et seront au contacts des ouvriers locaux.

Voilà rapidement brossée, la situation à la veille du scrutin.

Ceux qui nous ont vus ou entendus, leur religion est faite, ils voteront Guadeloupe demain et Alain LESUEUR.

Ceux là se sont souvent transformés en militants de notre cause, conscient que c’est la leur.

Nous avons ainsi découvert des dizaines de personnes qui souvent, étaient des désabusés de la politique et qui avaient repris confiance en un avenir possible pour la Guadeloupe. Cela signifie que nous les avons ramenés dans la démocratie, que nous les avons aidés à se rétablir dans leur citoyenneté.

Cela, avant même le vote, c’est déjà une première grande victoire.

Publié dans Les régionales

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L
<br /> Les électeurs Guadeloupéens finiront par admettre vos compétences,vos aptitudes à diriger la Région Guadeloupe ou toute grande collectivité locale, vos qualités,vos valeurs.Vos détracteurs vous<br /> déclarent fou à lier après TORIBIO. Puissent les Guadeloupéens vous donner la place que vous méritez dans l'échiquier politique. Quel que soit le choix de nos compatriotes,continuez votre combat.<br /> Beaucoup de gens croient en vous, mais sont attirés par les cris des sirènes, par les démagogies cabalistiques. Longue vie à Guadeloupe demain et surtout la confiance de nos compatriotes.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Cher Tigre. Décidément, vous êtes toujours à l'affut du blog et votre soutien est un grand réconfort. Ces péripéties ne font que renforcer notre conviction que notre travail est nécessaire. C'est<br /> en tout cas le message d'encouragement que nous recevons sur le terrain. Merci encore de votre soutien vigilant.<br /> <br /> <br />